Les aides pour les entreprises sont des dispositifs pensés pour vous accompagner à créer, gérer ou développer une entreprise. On sait que l’entrepreneuriat n’est pas quelque chose de toujours simple. Mais en 2025, des aides sont là pour vous accompagner pas à pas. Mes Allocs vous explique tout dans ce guide.
Créer ou reprendre une entreprise demande souvent un coup de pouce. Heureusement, en 2025, plusieurs aides peuvent vous accompagner dès le départ.
L’Aide à la Création ou à la Reprise d’Entreprise (ACRE) est l’une des aides les plus connues qui encourage les entrepreneurs à créer ou à reprendre une entreprise. Cette aide réduit leurs charges sociales en début d’activité. Elle s’adresse surtout aux demandeurs d’emploi, aux jeunes, aux bénéficiaires du RSA ou encore aux travailleurs handicapés. Vous devez la demander à l’URSSAF et valable 12 mois.
L’Aide à la Reprise et à la Création d’Entreprise (ARCE) et l’ACRE peuvent se cumuler. L’ARCE est une aide versée par France Travail aux créateurs ou repreneurs d’entreprise. Elle consiste à percevoir une partie de ses allocations chômage sous forme de capital pour financer le démarrage des activités.
En cas de reprise ou de création d’entreprise, les demandeurs d’emploi indemnisés choisissent entre : le maintien partiel de l’Allocation d’aide de Retour à l’Emploi (ARE) et le versement de l’ARCE en deux fois. Sa somme correspond à un capital de droits calculé en fonction de leurs droits restants à l’allocation chômage.
Pour bénéficier de l’ARCE, vous devez :
Nous pouvons toutefois préciser que :
Il y a aussi le Contrat d’Appui au Projet d’Entreprise, ou CAPE qui vous donne la possibilité de tester votre activité dans un cadre sécurisé en étant accompagné par une structure spécialisée. Ce contrat d’accompagnement vous permet de facturer vos prestations sans avoir à créer tout de suite votre propre entreprise. Il est déclaré à l’URSSAF et a une durée maximale de un an mais peut être renouvelé deux fois. Le CAPE est accessible à tous ceux qui souhaitent se lancer, qu’ils soient étudiants ou demandeurs d’emploi. Les salariés à temps plein ne peuvent pas bénéficier de cette aide.
Pour les entreprises innovantes, le statut de Jeune Entreprise Innovante (JEI) propose des allègements fiscaux et sociaux afin d’encourager la recherche et le développement. Le statut de Jeune Entreprise Universitaire (JEU) s’adresse aux projets issus d’étudiants, chercheurs ou enseignants-chercheurs qui ont un lien avec un établissement d’enseignement supérieur.
Si vous êtes un jeune agriculteur, sachez qu’il existe des aides propres à l’installation. Il peut s’agir de subventions ou de dotations. Elles sont à demander dans les délais impartis pour soutenir le démarrage de votre activité agricole.
Pour encourager l’emploi, plusieurs moyens sont proposés. Ils visent à alléger le coût des recrutements en particulier lorsque vous embauchez des jeunes, des seniors ou des demandeurs d’emploi de longue durée. Ces aides prennent souvent la forme d’exonérations de charges sociales. Cela facilite l’intégration de nouveaux salariés. Par ailleurs, dans certains secteurs prioritaires, vous pouvez bénéficier d’une prime à l’embauche, c’est un soutien financier qui vient compléter ces exonérations.
Même si le CICE a été supprimé le 1er janvier 2019 et remplacé par un allègement des charges sociales employeurs, certaines mesures fiscales similaires continuent à réduire le coût du travail en 2025. Elles s’inscrivent dans la politique économique du gouvernement. De plus, elles permettent aux entreprises d’améliorer leur compétitivité en allégeant leurs charges sociales et fiscales.
Si votre entreprise traverse une période difficile, plusieurs solutions peuvent vous aider à régler le problème. Les prêts garantis par l’État, appelés PGE, vous offrent un accès facilité à la trésorerie. De plus, les tribunaux de commerce peuvent intervenir en proposant des plans de sauvegarde ou de restructuration. Ils vous permettront d’étaler ou de réduire vos dettes tout en poursuivant votre activité.
Des organismes publics, comme la médiation du crédit, sont à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches et faciliter le dialogue avec vos banques ou fournisseurs. Ces aides visent à préserver l’emploi et à éviter de faire faillite. Elles vous offrent aussi un accompagnement adapté à votre situation.
Investir dans votre entreprise permettra sa croissance. En 2025, plusieurs aides peuvent vous soutenir dans cette démarche.
Le Crédit d’Impôt Famille (CIF) aide les entreprises à soutenir leurs employés pour mieux combiner vie familiale et vie professionnelle. Les entreprises peuvent déduire une partie de ces dépenses de leurs impôts dans la limite des 500 000€ par an. Le taux varie selon le type de dépenses. Toute entreprise ayant des salariés peut en bénéficier tant qu’elle est soumise au régime réel d’imposition. Le CIF permet aux entreprises de récupérer 50% des dépenses pour l’accueil des jeunes enfants de leurs salariés et 25% pour les services à la personne.
Pour la crèche : 50 000 x 50% =25 000€
Pour les services à la personne : 100 000 x 25% =25 000€
Total du crédit d’impôt : 25 000 + 25 000 =50 000€
Autrement dit, seules les dépenses payées par l’entreprise sont prises en compte.
Le crédit d’impôt recherche (CIR) encourage les entreprises à engager des activités de recherche et développement (R&D) en plus de leur apporter une aide fiscale. Ce crédit est directement déduit de l’impôt sur les sociétés ou de l’impôt sur le revenu. Pendant les trois années suivant l’année d’obtention, l’entreprise peut utiliser son CIR pour payer son impôt.
Les entreprises commerciales, industrielles, artisanales et agricoles sont éligibles au CIR peu importe leur taille ou leur forme juridique.
Le taux et le montant du CIR dépendent des dépenses et de la localisation :
Si vous travaillez dans les métiers d’art, le Crédit d’Impôt en faveur des Métiers d’Art (CIMA) pourrait vous intéresser. Cette aide soutient la création artisanale d’excellence en France. Elle diminue les coûts de conception pour fabriquer des objets sur mesure ou en petites séries. Ce crédit d’impôt s’élève à 10% des dépenses éligibles.
Les secteurs éligibles au CIMA sont :
Certaines catégories d’entreprises peuvent bénéficier d’exonérations partielles ou totales de cotisations sociales surtout lorsqu’elles se trouvent dans des zones prioritaires ou quand elles embauchent des profils ciblés.
Selon votre secteur d’activité, la taille de votre entreprise ou votre localisation, vous pouvez aussi accéder à différentes aides fiscales. Il peut s’agir de crédits d’impôt, des réductions d’impôt ou des reports de charges. Elles vous aident à mieux maîtriser vos dépenses fiscales et à optimiser vos ressources.
Si vous avez des problèmes ponctuels de trésorerie, des aides peuvent vous être accordées. Elles prennent la forme d’avances remboursables, de reports de paiement de charges sociales ou fiscales.
La transition écologique est un défi pour les entreprises. Plusieurs aides sont là pour vous aider. Par exemple, vous pouvez recevoir des subventions pour améliorer l’isolation, le chauffage ou installer des équipements qui consomment peu d’énergie dans vos locaux.
La digitalisation est aujourd’hui indispensable pour rester compétitif. En 2025, vous pouvez bénéficier d’aides pour racheter du matériel informatique, former vos équipes aux outils numériques, créer un site internet ou une boutique en ligne et renforcer la cybersécurité de votre entreprise. Ces aides viennent à la fois de sources publiques et de partenaires privés pour faciliter votre passage à un modèle plus connecté et efficace.
Avant de vous lancer, prenez le temps d’analyser votre situation, votre secteur d’activité et vos objectifs. Cette étape est primordiale pour cibler les aides les plus adaptées à votre profil. Les sites officiels comme France Travail ou les chambres de commerce sont excellents pour vos recherches.
Une fois les aides identifiées, préparez un dossier clair et complet. Décrivez précisément votre projet, rassemblez tous les justificatifs administratifs et financiers nécessaires. Veillez aussi à joindre toutes les pièces spécifiques demandées pour chaque aide. Un dossier bien monté augmente vos chances d’obtenir un soutien rapidement et efficacement.
N’hésitez pas à vous faire accompagner par des professionnels ou des structures spécialisées pour vous guider dans ces démarches.
Il existe des aides à la création ou reprise d’entreprise (comme l’ACRE ou l’ARCE), des exonérations de charges à l’embauche, des crédits d’impôt (famille, recherche, métiers d’art), ainsi que des soutiens en cas de difficultés financières.
Les entreprises peuvent se financer grâce à leurs propres ressources, via des prêts ou crédits externes, ou encore par des solutions alternatives comme le crowdfunding ou les investisseurs privés.
Oui, il est possible de toucher le chômage en créant votre entreprise, notamment grâce à l’ARCE, qui permet de percevoir une partie de vos allocations chômage sous forme de capital pour financer votre projet.
Vous pouvez bénéficier de plusieurs aides en tant que micro-entrepreneur. Parmi elles, il y a ARE, l’ARCE, ACRE, ainsi que la prime d’activité.
Pour financer votre projet professionnel, vous pouvez utiliser vos économies personnelles, des prêts bancaires, ou faire appel à des aides publiques et subventions dédiées aux entrepreneurs. Vous pouvez aussi chercher des investisseurs ou utiliser le financement participatif pour réunir des fonds.
Un entrepreneur qui débute peut bénéficier de plusieurs aides, comme l’ACRE, qui réduit les charges sociales au démarrage, l’ARCE, qui permet de recevoir une partie de ses allocations chômage en capital, ou encore le CAPE, un contrat d’appui pour tester son activité.